Les avantages de la Solution Kamalpha

Les avantages de la Solution Kamalpha

La « Solution informatisée Kamalpha » a été créée pour satisfaire aux besoins particuliers des pays en développement : manque d’argent, manque d’enseignants compétents, manque de techniciens spécialisés et le non-accès à l’Internet. Ce système se devait d’offrir la possibilité d’alphabétiser et de scolariser surtout la population isolée des villages éloignés du Burkina Faso. Une solution qui couvre les services de la maternelle au CM2 et bientôt jusqu’à la fin du secondaire en offrant la même qualité d’enseignement à tous les élèves.

Il fallait donc développer une solution fiable, qui se multiplie facilement et qui demande le moins possible d’assistance au niveau de la technique. Au départ, nous pensions que l’ordinateur et le serveur informatique étaient les seuls outils suffisamment spécialisés pour atteindre ces objectifs. Mais les problèmes liés à l’isolement nous ont fait réaliser que le serveur informatique, s’il advenait un problème technique, pouvait devenir un handicap majeur dans un village éloigné où, lors de la saison des pluies, entre autres, celui-ci peut devenir inaccessible pendant plusieurs semaines risquant ainsi de fermer l’école pour un temps indéterminé.

Nous avons donc abandonné le serveur informatique pour favoriser un ordinateur ayant un disque dur de grande capacité dans lequel serait sauvegardée la base de données nécessaire aux enseignements. Cette stratégie a l’avantage que si un ordinateur éprouve des difficultés dans une école, que les autres puissent fonctionner sans problème.

 

1. Les écoles, de par le contenu des bases de données, offriront une éducation correspondant aux normes culturelles, confessionnelles, philosophiques et politiques, sans privilèges ou discriminations.

La « Solution » donne les moyens d’améliorer la qualité, la pertinence, l’efficacité et l’efficience du système éducatif dans son ensemble à tous les niveaux.

Les mathématiques

Une fille du secondaire regardant une vidéo sur les normes d'un vecteur.

 

2. Les écoles offriront une éducation de même qualité.

Les élèves recevront la même valeur d’enseignement d’un endroit à l’autre et les politiques d’enseignement pourront mieux viser les clientèles ciblées et respecter l’équité.

3. Les premiers enseignements se font par l’assistant-enseignant soit, par ordinateur.

Tous les enseignements sont intégrés dans l’ordinateur et ce sont les vidéos qui expliquent à l’élève ce qu’il a besoin d’apprendre. Cette capacité liée à l’utilisation de l’ordinateur permet de mieux préparer l’élève à la diversité des enseignements. Il apprend à s’adapter au contexte et à apprendre de différentes façons.

4. Certaines des écoles pourraient être en opération 7 jours par semaine.

La capacité de la Solution Kamalpha à s’ajuster à des exigences précises si nécessaire, permet de s’accommoder plus aisément aux requêtes du milieu.

5. Pour les gens qui veulent utiliser un ordinateur dans le seul objectif que de se cultiver, de se divertir.

Un « volet de culture générale ou bibliothèque virtuelle » peut être disponible pour ceux qui ont le désir de se renseigner sur une panoplie de sujets.

6. Les écoles pourront recevoir, dépendamment des milieux, des individus de tous âges et de tous niveaux d’apprentissage, et ce, dans une même classe.

 

Le multi-âge

La force du multi âge est qu’il n’y a pas ou peu de problèmes de comportement à gérer.

Ce qui s’apparente davantage au milieu social et familial et favorise l’interaction entre les générations. Assis côte à côte, les jeunes et les moins jeunes font les mêmes apprentissages. Souvent, les plus âgées stimulent les plus jeunes qui ont besoin d’augmenter leur volonté de réussir, car ayant vraiment souffert du manque de connaissances, les plus âgés sont en mesure de démontrer l’importance d’apprendre à lire et de s’instruire comme la nécessité de développer la rigueur intellectuelle et le dépassement de soi. Plutôt que de voir de la compétition, les élèves s’entraident et développent leur empathie.

7. Les enseignements étant intégrés dans l’ordinateur, l’élève peut aller à son propre rythme et recommencer plusieurs fois une leçon sans être jugé.

L’ordinateur n’a pas d’opinion ni de jugement. Il ne comporte aucune charge émotive. Les directions d’école pourront identifier plus facilement les retards d’apprentissage et ajouter des enseignements de soutien pour venir en aide à l’élève qui en aurait besoin. Elles pourront également éviter la création de classes singulières puisque chaque élève identifié à une particularité pourra bénéficier des apprentissages développés pour cette spécificité en utilisant n’importe quel ordinateur d’une classe commune.

8. La « Solution Kamalpha » comporte un suivi de l'apprentissage.

Des examens réguliers et des tests d’évaluation sont programmés pour s’assurer de la réussite de l’élève. À chaque étape de l’alphabétisation et de la scolarisation, il y a un examen ou une révision que l’élève doit réussir avant de passer à l’apprentissage suivant.

9. Le « laisser pour compte » n’existe plus dans une telle solution.

Les classes régulières des écoles classiques regroupent de nombreux élèves et souvent plusieurs d’entre eux font plus acte de présence que de participation. Les enseignants n’ont pas la possibilité de suivre véritablement et individuellement chacun d'eux. Les élèves doivent s’adapter à la vitesse de la moyenne. Les plus rapides doivent attendre et souvent sont cause de dérangement et les plus lents démissionnent rapidement. Les deux sont source de problème et deviennent des candidats futurs au décrochage. Avec Kamalpha, chaque élève fonctionne à son rythme. Ce qui élimine la pression psychologique et par surcroît augmente sa cadence et sa capacité à réussir tout en éliminant les perturbations du groupe-classe.

10. L’année scolaire ne sera plus ce qu’elle était dans le fait qu’elle doit correspondre à une année par niveau.

Le fait que l’élève puisse aller à son propre rythme vient changer un paradigme de base « que les élèves d’un même niveau terminent en même temps une année scolaire ». En effet, un élève qui a la capacité d’apprendre plus rapidement que les autres, aura la possibilité de terminer son année scolaire avant les autres élèves. Qu’arrivera-t-il ? Exemple : Avec la Solution Kamalpha, cet élève aura la possibilité de débuter son prochain niveau immédiatement. Si cet élève a pris seulement cent-soixante jours à faire son CP1, il pourra commencer son CP2 immédiatement. Et lorsque la présente année scolaire se terminera, il aura fait vingt jours en CP2. Lorsqu’il reviendra aux études, il pourra recommencer exactement à l’endroit où il était rendu et poursuivre son CP2.

Les premiers pas en numération

Les premiers pas en numération

 

11. Avec la Solution Kamalpha, l’élève qui est plus lent que les autres pourra prendre plus de jours pour terminer son année scolaire.

Les jours supplémentaires se feront au début de la prochaine année scolaire. Cette capacité de suivre le rythme de l’élève provoque un changement majeur dans la façon de voir les années scolaires.

12. Avec la Solution Kamalpha « redoubler une année » n’existera plus.

En effet, l’année scolaire n’a plus en soi de limites. Elle suit, elle aussi, le rythme de l’élève. 

M. Steve Lebeuf et Mme Macura Jacqueline Palm Hobi, observent les élèvent qui apprennent chacune à leur rythme.

13. Des révisions journalières sont développées pour assurer la compréhension des acquis de la journée.

Le logiciel « Révision » permet d’ajouter, de supprimer et de modifier les révisions ou des leçons.

14. La possibilité d’adopter une approche unique pour la pédagogie.

Des milliers d’enseignants peuvent participer à l’éducation des élèves, du fait que leurs cours sont introduits dans l’ordinateur. Vous aurez l’opportunité de développer, par le biais d’un département à cet effet, les vidéos que vous jugerez nécessaires.

Le fait d’utiliser l’ordinateur pour enseigner conduit à un changement majeur dans le monde de l’éducation. Cette formule amène un nouveau paradigme, un nouveau modèle d’enseignement qui apporte une pédagogie qualitative et quantitative incomparable jusqu’à ce jour.

Qualitative à cause de la diversité apportée par chacun des enseignants

Ce pluralisme est un levier de performance et un gage d’efficacité.  Il aide à mieux expliquer, à mieux enseigner. La diversité des enseignants touche directement à la mémoire, l’attention, la compréhension, la perception, l’action, la résolution de problèmes et la capacité de l’imagerie mentale. L’élève peut mieux percevoir, saisir, interpréter et intégrer l’information.La géométrie

La géométrie au secondaire

 

Quantitative de par l’immensité et la diversité des enseignements

La diversité relève de l’entraînement cognitif et elle favorise une bonne plasticité qui procure la flexibilité mentale nécessaire à l’apprentissage, à la mémorisation et la capacité de faire des liens. L’élève bénéficie d’une plus grande variété de connaissances.

15. La méthode éducative d’alphabétisation proposée par Kamalpha est une méthode progressive basée sur la conscience phonologique et qui se réfère constamment aux acquis de l'élève.

Elle est unique. Elle fut mise au point par Mme Denise Desrochers, une spécialiste en la matière. La méthode utilise toujours des syllabes et des mots connus. L’élève est toujours en mesure de lire tous les mots, les textes qui lui sont présentés puisque ceux-ci sont développés de manière à n’utiliser que les syllabes vues par l’élève. Il apprend à lire et à écrire à partir de l’ordinateur. Il va sans dire que l’apprentissage de l’écriture se fera aussi en utilisant un crayon et du papier. Ces séances de lecture et d’écriture sont vues dans les deux heures de pratique.

16. La méthode d’apprentissage de la lecture dans le module d’alphabétisation est conçue pour recevoir plusieurs langues.

Le logiciel s’exprime vocalement dans la langue de l’élève. Alphabétiser, c’est enseigner à mettre en place les mécanismes préparatoires à la lecture et accroître les compétences langagières afin de savoir comment les mots sont formés. Il est préférable que la personne fasse ses apprentissages dans sa langue maternelle afin de faciliter l’acquisition des différents principes de base. Une fois que ces notions sont maîtrisées, la personne est en mesure d’apprendre une langue seconde comme le français ou l’anglais selon son choix.

Ces apprentissages servent à constituer les éléments de base requis en conscience phonologique. La différence est importante, car l’approche est aussi différente. Lorsqu’on alphabétise une personne dans sa langue maternelle (comme enseigner à lire et à écrire à une personne en français qui parle déjà le français) la démarche utilisée est plus simple, car la personne possède déjà la compréhension de sa langue et les « sons » et les « phonèmes » lui sont familiers du fait qu’elle parle déjà la langue.

La méthode est basée sur la conscience phonologique. Inculquer la conscience phonologique, c’est enseigner à découper les mots en sons, afin de permettre de combiner les syllabes, d’en ajouter, d’en retrancher ou encore de comprendre les rimes. Les exercices vont beaucoup plus loin que la découverte et l’identification des syllabes et des phonèmes (sons). Ils permettent de combiner oralement les différentes composantes des mots que sont les phonèmes et les syllabes.

17. Grâce à une sélection de jeux de logique bien précis, notre méthode développe aussi les compétences transversales.

Ces compétences assurent une souplesse cognitive et aident à instruire l’élève sur les façons de s’approprier les savoirs autant que sur les savoirs eux-mêmes. Il est primordial d’enseigner à apprendre « à apprendre » pour arriver à la réussite scolaire.Jeu de construction

Jeu de construction - création libre de Marie-Jeanne Pèlestra Coulibaly

Toutes ces habiletés sont acquises en s’amusant chez Kamalpha. Par surcroit, l’élève prend plaisir à acquérir certaines notions comme le centre de masse, la gravité et d’autres notions qui seront par la suite approfondies au secondaire. Le développement des compétences transversales est essentiel pour faciliter l’apprentissage de la lecture.

Le casse-tête

Ce déploiement apporte une synergie qui reflète communément le phénomène par lequel plusieurs acteurs, facteurs ou influences agissant communément créent un effet plus grand que la somme des effets attendus s'ils avaient opéré indépendamment, ou créent un effet que chacun d"entre eux n'aurait pas été en mesure d’obtenir en agissant isolément.

18. Dans le module d’alphabétisation, chaque chapitre est associé à des livrets qui doivent être lus par l’élève.

Mme Kiswindsida Yéméogo - livrets de lecture

À droite  se trouve Mme Kiswindsida Élise Yaméogo qui vérifie la lecture de l'élève.

Des livrets spéciaux ont été conçus pour accompagner la méthode d’apprentissage de la lecture. Ils sont au nombre de 130 en français et 67 en djoula. Tous les mots de ces livrets sont composés de syllabes simples. Les lettres muettes des mots d’une grande partie de ces textes sont en gris afin de permettre de les repérer rapidement et de ne pas en tenir compte. La plupart de ces livrets sont de très courtes histoires qui :

- Utilisent la répétition afin d’amener l’élève à utiliser ses connaissances tout en bâtissant la confiance en soi

- Stimulent la motivation en faisant découvrir une nouvelle source de plaisir et de valorisation

- Créent une ambiance sécurisante qui permet à la personne de se sentir confiante envers ses habiletés à lire et lui donne des ailes qui soutiendront sa réussite

- Augmentent la réussite en accélérant l’apprentissage de la lecture et en développant plus rapidement l’autonomie de l’élève

- Diminuent les retards académiques en organisant peu à peu la pensée de l’élève

- Ont un caractère ludique.

Ils accompagnent chacune des étapes du processus d’apprentissage de la lecture. Ils débutent avec les consonnes dites allongées comme le « l » et le « m » ce qui facilite l'assimilation de l’apprentissage de la lecture.

Ces livrets s’avèrent efficaces non seulement pour les élèves de langue maternelle, mais aussi pour ceux et celles qui apprennent une langue seconde, car les contes mettent l’accent sur la prononciation de chacun des mots, ce qui améliore la diction des élèves.

19. L’élève apprend à saisir des textes en utilisant le clavier de l’ordinateur tout aussi bien qu’à développer ses habiletés de motricité fine pour apprendre à écrire sur du papier.

À l’ordinateur : La présence de l’enseignante ou de l’assistante est essentielle au début, pour que l’élève aborde les apprentissages avec l'attitude la plus efficace.

Mme Kiswindsida Élise Yaméogo

Mme Kiswindsida Élise Yaméogo a appris à saisir un texte à Kamalpha.

À la calligraphie : Un cahier a été spécifiquement créé pour lier l’apprentissage de la lecture et la pratique de l’écriture à la main.

Le cahier de calligraphie

Malgré que Kamalpha est une école basée sur l'informatique, les élèves apprennent à former correctement et proprement leurs lettres.

20. Considérant que lire c’est une chose et comprendre ce qu’on lit en est une autre, une fois les problèmes de décodage des mots réglés, certains élèves ont encore du mal à comprendre ce qu’ils lisent.

Kamalpha a développé plusieurs exercices particuliers visant explicitement le développement des compétences qui sous-tendent la compréhension de texte.

La lecture et la compréhension de texte

Peu de femmes savent bien lire au Burkina Faso. Mme Safiatou Kassa, notre enseignante, est en mesure de bien lire et de bien comprendre ce qu'elle lit.

L’identification des mots écrits ne suffit donc pas à garantir une bonne compréhension du texte ; encore faut-il que le lecteur soit capable de réaliser deux grands types de réflexion sur sa lecture :

- Celle qui lui permet de construire la signification des groupes de mots et des phrases du texte.

- Celle qui l’amène à construire une représentation mentale de l’ensemble du texte et une compréhension globale du texte.

Ces différents types de réflexions et stratégies, responsables de la compréhension d’un texte, définissent plusieurs sources possibles de difficultés. Celles-ci peuvent en effet toucher :

a. La compréhension du langage, la maîtrise de connaissances de la langue (lexique, syntaxe de l’écrit…)

b. La capacité à repérer les idées principales d’un texte, à localiser les informations pertinentes, à exploiter ces informations pour répondre aux questions, à résoudre les problèmes posés

c. La capacité à lier les informations clairsemées, à comprendre les enchaînements entre les différents éléments du texte pour produire des inférences de liaison

d. La capacité à faire des liens entre les informations du texte et ses connaissances pour pouvoir interpréter et s’en faire une idée

e. La capacité d’analyser et comprendre l’organisation globale du texte.

21. Notre méthode de scolarisation fait l’apprentissage du raisonnement en maximisant sur les jeux éducatifs.

Plusieurs jeux éducatifs ont été insérés dans l’ordinateur, car ils sont directement liés aux mathématiques, à la grammaire, à la conjugaison, à la géographie, aux sciences...

Une telle solution mise en place développe la rigueur, la précision et les mécanismes de la mémorisation. Ces acquis essentiels constituent un levier pour structurer des acquis solides dans les différentes matières scolaires.

La manipulation pour mieux apprendre

L'apprentissage se fait par la manipulation. Mme Bibata Bamba supervise la petite qui doit représenter toutes les représentations que peut prendre le chiffre 6.

 

22. L’éducation par ordinateur attire les enfants, c'est évident. Mais, il faut aussi que toutes les autres leçons se fassent dans le plaisir.

L'aspect ludique qu’apportent les jeux éducatifs permet à l’élève de porter un regard différent sur l'activité. C’est un aspect majeur, très puissant dans la motivation et la poursuite des apprentissages.

La pêche aux chiffres

L'élève pêche un chiffre, une lettre, une syllabe ou un mot et doit le lire.

23. Les erreurs commises lors d’un apprentissage sont affichées instantanément dès que l’exercice est complété.

L’élève doit alors apporter les corrections nécessaires avant de poursuivre les autres apprentissages. Il ne garde pas en mémoire une fausse information le temps qu’il reçoive le corrigé. La correction se fait immédiatement. Le rapport avec l'ordinateur permet de vivre l'erreur d’une meilleure façon. L’estime de soi de la personne n’est pas affectée, car l’ordinateur ne génère aucune charge émotive. Il ne porte pas de jugement ce qui permet une plus grande facilité d’assimilation de la matière.

24. Nous sommes convaincus qu’une qualité exceptionnelle de l’éducation exige une approche holistique faisant appel à l’ensemble des forces et faiblesses de l’apprenant.

Par conséquent, la méthode développée par Kamalpha est beaucoup plus qu’une simple approche pour apprendre à lire et à écrire et pour s’instruire, car elle rassemble tous les aspects vivants de l’individu. Elle prend en compte la globalité de la personne, mise alors sur les qualités fondamentales de l’apprenant et tient compte de la dimension physique, de la dimension émotionnelle, sociale et culturelle. Des leçons de morale sont incluses dans le programme.

L’apprentissage ne relève pas seulement du SAVOIR, il comporte une grande part d’ÊTRE et surtout de BIEN-ÊTRE devant l’apprentissage à faire.

Adolescente

Par conséquent, la méthode proposée par Kamalpha touche directement : la confiance en soi, la valorisation, le plaisir, le respect du rythme de la personne, la mémoire et la motivation.

25. La possibilité de personnaliser vos textes et vos images.

En effet, vous pourrez utiliser dans vos textes vos prénoms, vos lieux, vos concepts et vos photos qui réfèrent aux splendeurs de votre pays, de cette manière l'élève s’identifie à la méthode et chemine en harmonie.

26. L’élève n’est jamais pénalisé par le fait qu’il est absent pour une durée plus ou moins longue due à la maladie, un accouchement, une mortalité ou autres raisons.

Les enseignements étant dans l’ordinateur, il peut reprendre son apprentissage à la même leçon qu'il l'avait laissé à son départ. L’ordinateur offre cette incomparable flexibilité. Les informations de son apprentissage sont sauvegardées. La personne sait qu'elle ne perd rien en tant qu'enseignement lors de son absence. De plus, elle peut revenir en arrière dans ses leçons si elle en sent le besoin, et ce, à tout moment ou, simplement continuer là où elle en était.

Le travail de bergère

Mme Adjara GoutonLgousse Souratié assistante est avec Salimata et Djeneba, deux élèves.

27. Les obligations familiales, professionnelles ou autres n'affectent en rien la motivation de poursuivre les apprentissages.

Considérant les contraintes avec lesquelles les gens d’aujourd’hui doivent composer, cet élément devient majeur dans la poursuite de leurs études.

Apprendre

Le système Kamalpha offre la possibilité de définir le temps d’une session quotidienne sur un ordinateur.

Au Burkina Faso, où la femme a peu de temps pour s’instruire, nous avons défini la session à 2 heures par jour. De cette manière, la femme peut vaquer facilement à ces autres obligations. Sinon, il est impossible pour elle de s’intégrer dans le système d’éducation normal, car celui-ci demande d’être présent toute la journée. Dans notre école, elle a la possibilité de venir 2 heures dans sa journée, que ce soit le matin, l’après-midi ou le soir.

Les organisations qui utiliseront notre progiciel auront la possibilité de définir des temps de session en lien avec les contextes.

 

28. Il y a plusieurs avantages à suivre un cours par ordinateur.

L’élève peut arrêter le cours aussi souvent qu’il le désire afin de lui permettre de prendre le temps de bien comprendre et de prendre des notes. Il est alors facile de mieux s’appliquer et bien faire ce qui est enseigné.

Le dessin

Il lui est possible de reculer et recommencer autant de fois qu’il le désire.

 

29. La « Solution Kamalpha » permet de bénéficier des bases de données déjà définies par Kamalpha.

Les « Bases de données » de Kamalpha regroupent des modules complets de leçons et d’exercices pour toutes les matières à partir de la maternelle pour se rendre à la fin du primaire. Des milliers de vidéos ont été mis à la disposition de l’élève pour approfondir ses apprentissages ou pour élargir ses connaissances sur différents sujets. Vous n’aurez qu’à vérifier les contenus et ajouter ce que vous jugerez nécessaire.

30. Des capsules d’information ont été développées.

Au moyen de capsules d’information que les organisations peuvent inclure dans le logiciel, ils peuvent souligner l’œuvre de certaines personnalités qui ont marqué l'histoire de leur pays ou de l'humanité afin d'inspirer les personnes qui fréquentent leurs écoles. Ces capsules sont liées à des sujets particuliers et apparaissent de façon structurée lors de l’apprentissage.

31. La « Solution Kamalpha » c’est aussi les possibilités qu’offre la programmation dans sa capacité à accumuler les informations.

Accumuler des informations, autant pour le suivi des apprentissages d’un élève, le rendement d’un élève en particulier ou de tous les élèves d’une école, que pour les statistiques. Ce qui facilite les rapports à remettre aux inspecteurs et à faire un suivi de chacune des écoles.

Mme Asseta Tao en train de saisir un texte.

32. Les écoles du « 21e siècle » créées sous la « Solution Kamalpha » sont des écoles totalement informatisées qui possèdent des outils de maniabilité difficile à instaurer dans les systèmes traditionnels d’éducation existants.

Entre autres, elles ont la capacité de s’adapter facilement à toutes réformes que le Ministère voudrait voir instaurer en modifiant simplement le contenu de la base de données de tous les ordinateurs. Pas de formation particulière à planifier. Des techniciens en synchronisation seront chargés de se déplacer d’une école à l’autre durant les longues vacances avec un disque USB spécialisé dans la modification des bases de données. Un logiciel de synchronisation particulier a été créé pour effectuer ces mises à jour avec efficacité.

L’organisation responsable de l’éducation pourra en tout temps rapatrier le contrôle de la Solution Kamalpha pour être en mesure de « vérifier, influencer, modifier, superviser, évaluer et contrôler » le savoir enseigné. Un pouvoir qu’aucune société actuelle sur la planète ne possède totalement, car elles n’ont pas le contrôle de leurs enseignements.

33. Les enseignements offerts au primaire sont constitués de matériel gratuit libre de droits téléchargés à partir d’Internet.

Il va sans dire que le matériel téléchargé depuis l’Internet peut être remplacé par du nouveau matériel trouvé ailleurs ou par du matériel mis au point par l’organisation. Cette capacité à pouvoir modifier en tout temps la base de données donne des possibilités illimitées à l’organisation.

Les assistantes de 2013

De gauche à droite : Mme Edith Ouédraogo, Mme Kiswindsida Élise Yaméogo, Mme Macura Jacqueline Palm Hobi, Mme Caroline Mimeault et Mme Salmata Sanfo.

34. La « Solution Kamalpha », grâce à l’ordinateur, offre la capacité d’enseigner dans plusieurs langues.

Dans une même classe, un ordinateur peut enseigner en français à un élève, puis un autre ordinateur enseigne en djoula et un troisième le fait en moré et, ainsi de suite. Cinquante ordinateurs dans une même classe peuvent enseigner en cinquante langues différentes, si on le désire.

Cette souplesse que permet l’utilisation des ordinateurs pour l’enseignement est très importante, parce qu’elle permet à plusieurs ethnies d’être présentes en même temps dans une même classe pour procéder à l’apprentissage du même savoir chacune dans leur langue distinctive... Cette souplesse permet également de mélanger dans une même classe du multi âge, c’est-à-dire, des enfants, des adolescents, des adultes et des personnes âgées.

La laïcité

Sous la supervision de Mme Asseta Tao, des filles et des femmes qui n'ont qu'un seul but : apprendre.

Cette capacité unique aux classes utilisant la « Solution Kamalpha » de réunir dans un même endroit plusieurs peuples afin de partager le même objectif, qui est celui d’apprendre, favorise la bonne entente, le dialogue, l’harmonie et la compréhension entre les ethnies qui composent une communauté. Elle empêche la création de ghettos qui souvent est cause de discorde entre les peuples. Elle favorise par le fait même,  l’établissement d’une paix sociale durable.

Paix

35. Au niveau du contrôle auprès des élèves :

Les révisions journalières

Elles contrôlent le savoir acquis. Les révisions sont personnelles aux matières apprises. En fait, une révision se compose d’exercices. On peut définir un ou plusieurs exercices en fonction de la matière visée. Si dans la journée on a enseigné du vocabulaire, de la grammaire, de calcul, des sciences d’observation, de l’anglais, etc., un exercice sera défini pour chacune des matières enseignées.

Les travaux pratiques

Même si nous avons analysé cette capacité et que nous savons que nous pouvons la réaliser, nous n’avons pas encore procédé à sa programmation. Nous verrons cette façon de procéder aux travaux pratiques lors d’une prochaine version. Cette méthode d'enseignement permettra d’approfondir la matière :

1. Par des lectures obligatoires

Vous obligez l'élève à lire un livre, un document, un article sur ordinateur dans un laps de temps donné et vous lui posez des questions à la fin pour vérifier s'il a bien assimilé sa lecture.

2. Par un résumé à faire sur la lecture imposée

La lecture s'effectue sur ordinateur et l'élève a la possibilité de prendre ses notes ou de composer son résumé à mesure que s'accomplit sa lecture également sur ordinateur. Lorsque la composition de son résumé est terminée, celui-ci sera dirigé automatiquement vers un correcteur assigné par courriel. Une fois le travail du correcteur terminé, celui-ci en répondant au courriel fera parvenir au système ses observations et sa note. Le logiciel recevant ces informations s'organisera pour les présenter à l'élève lors de sa prochaine présence, mais la note et les observations seront immédiatement sauvegardées dans le dossier de l'élève.

3. Par une composition

Dans ce type de travaux pratiques, la composition sera faite directement à l'ordinateur. Une période de réalisation aura été déterminée et un correcteur aura été assigné. À la fin de sa composition, son travail sera acheminé vers le correcteur.

4. Par une présentation orale

Le fonctionnement reste sensiblement le même que dans les précédents travaux. À l'exception que l'élève devra prendre un rendez-vous avec le correcteur pour passer son test oral. La suite sera la même que dans les autres travaux.

Les examens quant à eux se divisent en trois catégories :

1. Examen de fin de mois

Dans ce type d’examen, vous pouvez permettre ou ne pas permettre à l’élève de les recommencer. Ces examens sont constitués sur le même principe que tous les autres examens déjà prévus dans les calendriers scolaires informatisés. Des questions sont tirées au hasard à partir des questions qui les constituent. Le responsable des examens peut ajouter de nouvelles questions ou du nouveau matériel s’il le désire.

2. Examen de fin de trimestre

Ces examens peuvent ou ne peuvent pas être repris. Ils sont constitués sur le même principe que les précédents. Des questions sont tirées au hasard à partir des examens mensuels des calendriers scolaires informatisés constitués précédemment. Le responsable des examens peut ajouter du nouveau matériel s’il le désire.

3. Examen de fin d’une année scolaire

Vous avez toujours la possibilité de fonctionner sur le principe actuel en ce qui concerne ce type d’examen. Mais, vous avez également la possibilité d’ajouter des examens papier indépendants.

36. Des séances de deux (2) heures sur ordinateur

L’expérience nous a prouvé que le maximum qu’un élève peut passer sur un ordinateur en classe est de deux (2) heures dans une journée, car un tel exercice demande un effort intense de concentration. Deux heures pendant lesquelles l’élève est concentré à son maximum du fait qu’il a des écouteurs et que ses leçons captent toute son attention. C’est lui-même qui donne la cadence à adopter. Au cours de ces deux heures, l’élève verra souvent plus que ce qu’il aurait vu en une ou deux journées dans une classe classique.

Mme Salmata Sanfo supervisant les élèves

Mme Salmata Sanfo supervise un groupe d'élèves.

 

37. Des séances de pratique de deux (2) heures

Suite au travail réalisé par l’ordinateur, il est important de varier les approches et les outils utilisés pour compléter l’apprentissage de nouveaux concepts. Il faut souvent accentuer certains mécanismes dont le rôle est de développer des automatismes qui faciliteront la vision panoramique d’ensemble, d’analyse, et ainsi aideront à l’arrivée des conclusions et des résultats. De cette manière, l’empreinte laissée en mémoire sera suffisamment profonde pour servir de base à tout autre mécanisme. Ce travail se fera dans ce que nous appelons « l’espace de pratique » qui sert aussi à l’apprentissage de l’écriture.

Il n’y a pas que la mémoire qui soit en jeu en éducation c’est-à-dire, notre capacité à retenir les informations, mais des notions tout aussi importantes que nous appelons « les compétences transversales » qui ont un effet direct sur la façon d’intégrer les apprentissages.

Mme Kassa enseigne les unités, les dizaines et les centaines

Mme Safiatou Kassa enseigne les unités, les dizaines et les centaines au moyen de la manipulation de petits cubes.

38. La Solution Kamalpha et les classes surpeuplées

Dans l’objectif de rentabiliser à son maximum les infrastructures technologiques d’une école, la méthode Kamalpha propose qu’une journée scolaire pour un élève se limite à 4 heures. Deux heures de travail intenses sur ordinateur qui doit être suivi ou précédé de deux heures de ce que nous appelons de « consolidation ».

Dans les écoles africaines, les classes sont en majorité surpeuplées et accueillent souvent plus d’une centaine d’élèves. Penser mettre un ordinateur à la disposition de chacun poserait un problème d’espace, mais surtout un problème de budget.

Un des bénéfices de la Solution Kamalpha, c’est la possibilité de partager les ordinateurs de façon à ce que plusieurs élèves puissent l’utiliser dans la journée. Une session de deux (2) heures par jour sur ordinateur permet de partager son temps utile en quatre (4) sessions journalières. Ce qui veut dire que trente (30) ordinateurs dans une classe peuvent accommoder facilement 120 élèves. Mais il y a possibilité d’aller jusqu’à sept (7) sessions par jour en tenant compte de la soirée, donc jusqu’à 210 élèves.

Les ordinateurs

Tout est une question de nécessité, d’organisation et de planification.

39. Un début de solution pour pallier à la croissance démographique

Le gouvernement ne réussit pas à construire suffisamment d’écoles pour satisfaire à l’augmentation de la clientèle scolaire. Encore une fois Kamalpha apporte un début de solution grâce au fait que chaque ordinateur peut enseigner les six (6) années du primaire et à sa capacité de partager les ordinateurs installés dans les classes.

Si nous avons +/- 2 millions d’élèves au primaire, cela ne prendra pas 2 millions d’ordinateurs, mais, approximativement 35 000 ordinateurs. Bien sûr, ce ne sont que des calculs mathématiques. Mais ce sont de nouveaux éléments dont le gouvernement pourra tenir compte dans l’évaluation des coûts.

 

L’utilisation de la  « Solution Kamalpha » est définitivement

« Un gage de réussite » à tous les niveaux !

Vous ne verrez plus l’éducation de la même manière !

Enfin l’école pour tous.